C’est quoi ?
La méthode des questions de vote consiste à poser, à des moments bien précis du cours, des questions à choix multiples aux étudiants. Possible aussi bien en petit qu’en grand groupe, cette méthode qui se basait avant sur les mains levées ou sur les cartons de couleurs peut aujourd’hui être réalisée grâce à des boitiers de vote électroniques.
De nombreuses utilisations de cette méthode peuvent être envisagées en enseignement :
– tester les connaissances antérieures des étudiants en début de semestre ou en début de séance de manière à pouvoir adapter son discours,
– tester, au cours d’une séance, la compréhension d’une notion qui vient d’être abordée pour éventuellement revenir dessus si nécessaire,
– permettre à tous les étudiants de répondre aux questions et non pas seulement à ceux qui osent s’exprimer devant les autres étudiants,
– permettre aux étudiants d’identifier les points clefs du cours,
– permettre aux étudiants de s’auto-évaluer et donc d’identifier les notions qu’ils devront travailler davantage,
– etc, …
Déroulement
A un moment bien précis du cours, choisi selon l’intention de l’enseignant (ex : au début du cours si la volonté est de tester ce qui a été retenu d’un précédent cours, après avoir abordé une notion importante si l’objectif est de tester la compréhension de cette notion et de permettre aux étudiants de prendre conscience de son importance,…), l’enseignant pose une question à choix multiples aux étudiants. Après avoir laissé un temps suffisant aux étudiants pour comprendre la question puis choisir la réponse qui leur semble correcte, l’enseignant a la possibilité, selon le pourcentage d’étudiants ayant choisi la bonne réponse notamment [1] de revenir sur la notion abordée, [2] d’engager une discussion avec les étudiants (ou entre étudiants) autour de cette question ou [3] de passer directement à la suite de son exposé.
Exemple d’utilisation
« For me, this was a moment of revelation. I was not so much disappointed by the result as elated by the realization that for the first time in over 20 years of lecturing I knew, on the spot (rather than after the next mid-term examination), that over half the class didn’t “get it” had not understood either the question or my presentation of the phenomenon. Because I had already explained the phenomenon as clearly as I could, I simply asked the students to debate briefly with their neighbors and see who could convince whom about which answer was correct. The class erupted into animated conversation. After a few minutes, I asked for a revote, and now over 90% gave the correct answer »1
Source/Ressources
Source BSQF http://bsqf2009.univ-lyon1.fr/
Caldwell, J. E. (2007). Clickers in the large classroom: current research and best-practice tips. CBE-Life Sciences Education, 6(1), 9–20.
Crouch, C. H., & Mazur, E. (2001). Peer Instruction: Ten years of experience and results. American Journal of Physics, 69(9), 970–977.
1Wood, W. B. (2004). Clickers : a teaching gimmick that works. Dev. Cell 7 (6), 796-798.