Dans le cadre des formations ouvertes à distance dispensées par le Cnam, les classes virtuelles sont les moments où le formateur et les apprenants se retrouvent virtuellement pour faire le point sur leur progression pédagogique.
Il s’agit d’un temps de remédiation pédagogique pendant lequel le formateur revient sur les notions complexes, difficiles à assimiler par les apprenants.
Afin de mieux impliquer leurs apprenants pendant leurs classes virtuelles et créer des conditions d’échanges et de partage en lien avec le cours, certains enseignants du Cnam ont mis en place un scénario pédagogique. C’est le cas d’Adeline ISACH qui enseigne une UE, en formation à distance, qui porte sur la veille stratégique.
Présentation du scénario pédagogique portant sur l’animation d’une classe virtuelle
En amont de la classe virtuelle
Première étape : pour chacune de ses classes virtuelles, Adeline demande à ses apprenants de poser individuellement, sur le forum dédié à la séance en cours, les questions ou points sur lesquels ils souhaiteraient obtenir des clarifications. Afin de lui permettre d’avoir un temps de préparation avant la classe virtuelle, Adeline a convenu avec ses apprenants d’un délai pour lui faire parvenir leurs questions. L’ensemble des questions doivent obligatoirement être posées sur le forum 48h avant la classe virtuelle.
Deuxième étape. Adeline récupère les questions posées par les apprenants puis prépare un support de présentation sur lequel elle intègre les questions et les réponses qui vont avec. Les réponses sont illustrées avec des exemples plus concrets afin de permettre aux apprenants de bien comprendre.
Pendant la classe virtuelle
Troisième étape. En classe virtuelle, Adeline apporte les réponses à ses apprenants en s’appuyant sur son support de présentation préparé en amont. Elle commente, détaille chacune des questions et réponses pour leur permettre d’avoir une meilleure compréhension.
Quatrième étape. Adeline procède à une vérification afin de s’assurer que les apprenants ont bien compris les réponses précédemment apportées : elle présente des études de cas, pose des questions puis leur demande de se positionner sur un sondage qu’elle a lancé.
Cinquième étape. Au fur et à mesure que les apprenants répondent au sondage, Adeline obtient une vision globale sur le niveau de sa classe. En fonction de leur pourcentage de réussite ou d’échec aux questions posées, elle valide l’acquisition des connaissances ou décide de faire une remédiation pédagogique pour lever les zone d’ombre.
L’objectif de ce dispositif pédagogique est triple : organiser une classe virtuelle qui réponde mieux aux attentes des apprenants, favoriser la participation de ces derniers via un sondage (questions/réponses), faire de la classe virtuelle un temps de remédiation pédagogique et non un temps pour dispenser un cours purement transmissif.
Que de verbiage ! Un elève s’appelle maintenant un
apprenant. Un partage d’experiences de bon
sens s’appelle dorénavant un scénario pédagogique.
La discussion des difficultés s’appelle de la
remédiation. On ne répond plus désormais à un sondage
mais on se positionne sur un sondage. Etc, etc…
On nage en pleine novlangue.
Les choix pédagogiques me semblent douteux. La
difficulté face à un enseignement nécessite une
verbalisation. Demander à un élève de formuler ses
difficultés, ce qui lui convient ou pas, est davantage
productif et instructif qu’un sondage qui réduit la
complexité à peau de chagrin. Le fait de savoir
formuler son problème est déja un pas important dans la
résolution. Et sur le plain humain et motivation,
je prefere échanger avec un éleve que lui proposer un
sondage, les relations sont plus riches.
Que de verbiage !